Sing Out Brussels! a retrouvé le gîte Kaleo d’Hastière pour un nouveau week-end de travail. Au menu : apprentissage de nouveaux chants, délicieux repas, promenade en forêt, moments de débats sur nos projets ou leçon de line-dance !
Notre week-end de travail résidentiel est une fantastique opportunité pour créer du lien dans notre groupe. Environ 60 choristes y ont pris part durant le premier week-end de février, dont la plupart des membres qui nous ont rejoints en novembre dernier.
Le week-end a principalement été consacré à l’apprentissage des nouveaux chants avec notre cheffe de chœur Emily Allison en vue du spectacle « Queeroes » (mars 2025) et du spectacle « Various Voices Rising » (Juin 2024).
Nous avons également débuté l’apprentissage des chants en vue du projet « Let’s zing ensemble », organisé par Bozar et auquel nous participerons en juin prochain.
Mais nous avons aussi pris le temps d’échanger sur nos projets. Notre Joy Team Créative nous a présenté le concept du spectacle « Various Voices Rising », qui mettra à l’honneur la solidarité européenne à travers la participation des deux chorales invitées, venues des Pays-Bas et de Pologne.
Avec les membres de la Joy Team Stratégie, nous avons débattu des invitations que nous recevons : quelles invitations accepter, sur base de quels critères, avec quel objectif, etc. La Joy Team Community Building a organisé un karaoké le vendredi soir, une activité de speed-dating le samedi matin, une balade en forêt l’après-midi et une soirée « Cow people » ponctuée d’un jeu de chaises musicales et d’une initiation au line-dance par deux de nos choristes nord-américains !
Sans oublier l’installation de notre onglerie clandestine 😉
Ce contexte propice aux échanges et à la bienveillance a inspiré ce beau texte à Antoine, membre de Sing Out Brussels! depuis 3 ans et membre de notre Conseil d’administration depuis quelques mois. En voici un extrait :
« Je me sens chanceux et privilégié de faire partie de cette aventure passionnante car je sais à quel point un tel projet peut être fragile et rare – étant constamment inondé par les horreurs de ce monde. Il n’y a pas que le chant qui me rend heureux, l’incroyable qualité musicale de ce projet, les personnes talentueuses qui y prennent pas, partageant des valeurs fortes telles que l’acceptation ou l’inclusivité. Il n’y a pas que l’organisation presque sans faille, déployant toujours d’immenses efforts pour fournir un espace plus sûr à plus de 75 personnes ayant des besoins et des capacités différents. Il n’y a pas que les activités en dehors des répétitions qui nous aident à tisser des liens, à partager, à imaginer notre avenir, à élargir nos horizons ou à accepter des critiques. Non, ce qui me rend vraiment heureux, c’est que j’ai le sentiment d’avoir fait le choix de m’engager dans ce projet comme je le ferais dans une relation amoureuse. Me consacrer à ce projet est une forme d’amour. Un amour qui demande des efforts, des remises en question, des doutes, des conversations difficiles, des excuses lorsque des erreurs sont commises. Un amour qui repose sur une communication sans honte, un partage honnête des attentes et une connexion authentique (…) Je me sens chanceux car c’est l’occasion pour moi de donner. Du temps et de la présence. Et plus je le fais, plus je reçois. Des sourires, des câlins, des compliments et une véritable acceptation. L’amour est vraiment autre chose qu’un jeu à somme nulle ».